TORO
SENTADO LE VISIONNAIRE -IV-
Cette
nuit,
la
dernière,
je
veux une fête.
Une agonie lente,
jusqu'au
lever du jour,
avec
du feu de liqueurs,
avec nos drogues de la vision éternelle
et
la fameuse,
brillante petite peinture pour indiens,
sur notre visage,
sur notre poitrine modelée par la vie,
sur l'architectonique cul,
des
belles femmes.
De rouges tambours,
artistes
du bruit,
pour
la danse.
Chaque
heure,
en
dansant,
est
un miracle de la vie.
Chaque heure,
en
dansant,
se
transforme en millénaires.
Etre,
avec ce rythme,
je
vous assure,
nous serons historiques.
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