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UN VENT FORT INSISTE:
TOUT EST TERMINE
En
chantant les «vidalas»
je fais éclater des obus mystérieux.
En pleine bouche je porte un profond amour
et de la poudre
et des diamants
et une guitare seche à cause de la haine
et une vieille contrebasse affolée qui pleure.
Soif,
murmure d'eaux et de montagnes.
Lacs,
grotesques pierres dans la tête des hommes.
La
musique de fond est un violon désespéré.
Je
suis celui qui détonne jusqu'a I'ennui.
Je regarde ma vie et je chante, je regarde sa vie et je chante, je suis un
chanteur qui parle de la vie,
j'ai toujours des aspérités.
J'aimerais
être grand et délicat,
avoir de l'amour tous les jours
et une source de lait frais pour l'amour
et des eaux
et de la musique d'eaux
et des silences de mers
et des odeurs,
des traits de mon etre pour les cérémonies de la rencontre.
Grand
et virginal, céleste,
presque inaccesible,
caché entre les priére,
je
vole vers tes entrailles,
je déchinre hymens et voiles,
je fais sauter en l´air tes vêtements,
je soutiens entre mes doigts tremblants ta nudité,
j´agonise. |