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REPONS
Des
entailles du savoir,
des entailles de cette jouissance peuplée,
me rappellent, de mon pays, la vie parmi les mauves.
Une
maniére de vivre souterraine,
prés des fleurs,
à mille kilomètres de l'homme.
La
belle liberté ondoie ses organdis.
Aujourd'hui
je suis heureuse, me dit-elle, entre mes bras. Emporte-moi sur les mers,
mon amour, sur les océans. Ouvre contre les vagues ma vieille blessure
morte. Concède-moi l'honneur de mourir entre tes griffes,
mère amantissime, liberté, profondeur maritime.
Yeux d'obscurité,
chardonneret bleu, noctambule,
hibou famélique et éclartelé entre mes bras,
je t'aime.
Je t'aime jusqu'aux fibres contractées de mon être,
j'ai pour toi, mon aimée morte,
-morceau de pain inoubliable-
un voluptueux amour carnivore et sanglant.
La
belle liberté lave son linge. Elle tisse quelque rêve. Fuyons amour vers
les rumeurs de l'été profond,
ráuque mer, parfaite et traîtresse, mer altière.
Je
suis venu pour te jeter de la falaise la plus haute
vers les profondeurs orageuses de ton propre centre, pour qu'elle trouve
enfin, entre les pierres,
son étouffement final.
La
belle liberté,
plus pale que jamais,
comme une merde spectaculaire et agonisante dans la
[bouche de l'homme,
danse,
insensée et nue, moderne et commune,
danse pour mourir,
une danse fraternelle, égale et libertaire.
Proches,
tous unis par de tortueuses chaînes,
au fond de la mer. |